Nous y sommes. Tout de même. La belle récession que voilà. Label récession tout droit sorti de l’insee, calculette officielle de la France, infaillible et parfaitement indépendante. Les chômeurs parfaitement indépendants eux aussi avaient beau faire, se démener dans tous les sens, mois après mois, par paquet de cent, de mille, de dix milles et plus encore, cela ne suffisait pas aux sacro-saintes-nitouches règles de la statistique économique et la calculette refusait obstinément d’y croire ; nous n’étions pas en récession mais champions de l’échappée belle, meilleurs élèves de la classe éco. 15 mai 2009, notre bonne étoile insee nous abandonne. Plus aucun doute désormais, la récession fait l’unanimité. A l’issue des élections européennes, petites récréations bien méritées, le volet slim fast du discours de la méthode assimil de Fillon entrera en vigueur, juste avant l’été. Quel enchaînement. Du travail d’orfèvres.
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