mercredi 19 août 2009

Louis pour une autre fois


Après la grande messe à la basilique, descendons en procession vers Villa Léandre et Caulaincourt par la rue Norvins. Arrivés à la hauteur du carrefour Girardon Junot, recueillons-nous avec gravité. Nous sommes barycentrés. Il y en a de tous les cotés. Au 2 avenue Junot, c’est l’atelier de Gen Paul. Sur la place, c’est au 2 (anciennement 26 rue Norvins) que créchait Marcel. Gen Paul et Marcel ont droit chacun à leur plaque made in ville de Paris qui rappelle leur bon souvenir. Mais rien n’indique la maison qu’habitait Louis Ferdinand au 4 rue Girardon. Bagatelles me direz-vous. Mais tout de même. Louis Ferdinand victime collatérale, non, victime équilatérale, ou isocèle, que sais-je encore. Le triangle montmartrois n’est plus formé. Louis Ferdinand ne vaut pas le détour. Ainsi en décide Ville de Paris qui arrondit les angles au point de tout aplatir. Mais comme le disait Louis que je cite de mémoire, faillible parfois : « Beaucoup de vaseline, encore plus de patience, Eléphant triancugule fourmi. » Ah s’il avait écrit : « Et gratte, gratte sur ta mandoline mon petit Bambino » ... sûr qu’il aurait droit à sa statue ...

mardi 11 août 2009

Zanini, au nom du père du fils et du saint esprit


Marcel et son orchestre, tu veux ou tu veux pas ? a l'air de me lancer l’affiche au saut du train. Un peu que je veux. Qui peut résister à Marcel ? Je viens d’arriver, ce 21 juillet, et Marcel est programmé ce soir au petit journal Saint-Michel. Un peu que je veux. Marcel et sa clarinette m’attendaient pour jouer ce soir. Divine surprise. Et bien jouez hautbois et résonnez musette. Car le divin enfant est déjà né, il y a 50 ans. Alain Zanini, de A à Z, 800 et quelques pages de pope art ménagé menées tambour battant à Patmos et que je m’amuse à tourner ces temps-ci. Alain le fils. Gratte-corde incestueux à ses heures dans l’orchestre de papa. Mais aussi Marc Edouard le Saint-Esprit, kamikaze, gratte-papier par ailleurs, gratte-ciel dans l’âge du Christ, gratte-Houellebecq revanchard dans son vingt-septième livre. Un régal ! Au poil. A gratter. Qui m’a presque donné envie de lire Houellebecq, comme en réparation. Mais à quoi bon. Je préfère me taper Lucette. Un peu que je veux.