Après la grande messe à la basilique, descendons en procession vers Villa Léandre et Caulaincourt par la rue Norvins. Arrivés à la hauteur du carrefour Girardon Junot, recueillons-nous avec gravité. Nous sommes barycentrés. Il y en a de tous les cotés. Au 2 avenue Junot, c’est l’atelier de Gen Paul. Sur la place, c’est au 2 (anciennement 26 rue Norvins) que créchait Marcel. Gen Paul et Marcel ont droit chacun à leur plaque made in ville de Paris qui rappelle leur bon souvenir. Mais rien n’indique la maison qu’habitait Louis Ferdinand au 4 rue Girardon. Bagatelles me direz-vous. Mais tout de même. Louis Ferdinand victime collatérale, non, victime équilatérale, ou isocèle, que sais-je encore. Le triangle montmartrois n’est plus formé. Louis Ferdinand ne vaut pas le détour. Ainsi en décide Ville de Paris qui arrondit les angles au point de tout aplatir. Mais comme le disait Louis que je cite de mémoire, faillible parfois : « Beaucoup de vaseline, encore plus de patience, Eléphant triancugule fourmi. » Ah s’il avait écrit : « Et gratte, gratte sur ta mandoline mon petit Bambino » ... sûr qu’il aurait droit à sa statue ...