Dormir sans connaître le vent
sur les haut lieux de grand espace !
Il doit rôder sur des visages
où l'herbe invisible a germé...
*
Il est toujours tard. Je ne sais
quelle est ma frontière avec l'ombre.
Cette morsure à ma poitrine
ce n'est pas le froid de la nuit,
Ce n'est pas la mer dans les bois
Qui vient habiter les rumeurs.
Une voix monte chaque soir
mais c'est le chant d'un condamné.